Après l’arthroscopie pour lésion méniscale
Vous rentrerez chez vous en général le soir même, il vous sera recommandé de suivre les conseils ci-dessous :
1 – Pour lutter contre l’augmentation de volume du genou, en complément du traitement médical, le glacer pendant 10 minutes quatre fois par jour. Il est normal que le genou reste sensible et gonflé quelques temps, cependant : . si votre genou est douloureux, fortement gonflé, chaud rouge . si vous avez de la fièvre, si vous observez un écoulement par les points . si vous avez des douleurs permanentes dans le mollet contactez votre chirurgien, son secrétariat ou votre médecin traitant.
2 – L’attelle de genou doit être portée en permanence pendant 48 heures puis la nuit et pour les déplacement pendant 72 heures.
3 – La marche est autorisée avec appui mais sans plier le genou pendant les cinq premiers jours. L’attelle a pour but d’empêcher de plier le genou à la marche. Les cannes sont utiles si le genou est douloureux.
4 – Dans le but de prévenir le risque de phlébite un traitement par piqûres sous cutanées d’anticoagulants vous sera prescrit.
5 – La rééducation avec un kinésithérapeute vous sera prescrite, elle doit débuter à partir du cinquième jour post opératoire.
6 – En attendant vous devrez faire seul des exercices de contraction de la cuisse et d’extension du genou.
7 – Vous ne devrez pas : . Toucher ou souiller le pansement, les points, les plaies . Faire des efforts physiques ou sportifs avant autorisation
En général, sauf indication contraire, votre chirurgien vous reverra à deux mois de l’intervention pour vérifier que tout va bien et vous autoriser la reprise du sport et activités physiques. Si vous ressentez quelque chose d’anormal contactez le avant.
Ligamentoplastie du Ligament Croisé Antérieur
Le Ligament croisé antérieur
Pour assurer la tenue des différentes pièces osseuses des ligaments et tendons entourent le genou.
Parmi ceux-ci, on distingue : – les ligaments latéraux interne et externe tendus du fémur au tibia et au péroné – les ligaments croisés postero interne (LCP) et antero externe (LCA) pivot central du genou qui jouent un rôle prépondérant dans sa stabilité de l’articulation.

Ligamentoplastie du Ligament Croisé Antérieur
Des préalables : – une ou plusieurs consultations avec votre chirurgien qui, après vous avoir interrogé et examiné et après de examens complémentaires (Radiographies, IRM) vous expliquera ce qui se passe et ce qu’il vous propose. – une préparation par kinésithérapie sera parfois réalisé afin d’amener votre genou dans les meilleurs conditions avant l’intervention. – une consultation avec un médecin anesthésiste qui vous proposera, selon les cas, soit une anesthésie générale soit une anesthésie locorégionale (que le genou ou les jambes).
Après l’intervention : L’intervention se réalise le plus souvent dans le cadre de la chirurgie ambulatoire (Une nuit d’hospitalisation peut être nécessaire parfois). Votre genou sera protégé en post-opératoire par une attelle. La rééducation sera débutée dès les premiers jours puis poursuivie chez votre kinésithérapeute. La rééducation est indispensable au bon résultat de même que le respect des consignes qui vous seront données. Un protocole de rééducation post opératoire vous sera transmis lors de votre intervention.
Arthrose de genou
COMMENT CELA EVOLUE-T-IL ?
Les douleurs augmentent notamment lors de la marche ou des changements de positions, ces douleurs siègent habituellement autour du genou. L’articulation devient de plus en plus raide, il devient difficile de fléchir (plier) le genou, parfois l’étendre complètement devient impossible, le genou peut se déformer et ne plus être stable.
Le diagnostic est porté par un médecin, après vous avoir examiné, sur des radiographies du genou qui montrent l’usure et les déformations des os. Parfois il faudra faire appel à d’autres examens tels que scanner, IRM (imagerie par résonance magnétique) ou scintigraphie.
Dans certains cas, quand l’usure et la gêne seront trop importantes pour être soulagées par les traitement médicaux on vous proposera une opération qui pourra être : . une arthroscopie lavage (voir explications spécifiques) . une ostéotomie pour redresser votre genou (voir informations spécifiques) . une prothèse de genou qui pourra être totale ou mini prothèse (ne remplace qu’un des trois compartiments du genou

Arthroscopie lavage (Les suites)
Vous rentrerez chez vous en général le soir même, il vous sera recommandé de suivre les conseils ci-dessous :
1 – Pour lutter contre l’augmentation de volume du genou, en complément du traitement médical, le glacer pendant 10 minutes quatre fois par jour. Il est normal que le genou reste sensible et gonflé quelques temps, cependant : . si votre genou est douloureux, fortement gonflé, chaud rouge . si vous avez de la fièvre, si vous observez un écoulement par les points . si vous avez des douleurs permanentes dans le mollet contactez votre chirurgien, son secrétariat ou votre médecin traitant.
2 – L’attelle de genou doit être portée en permanence pendant 48 heures puis la nuit et pour les déplacement pendant 72 heures.
3 – La marche est autorisée avec appui mais sans plier le genou pendant les cinq premiers jours. L’attelle a pour but d’empêcher de plier le genou à la marche. Les cannes sont utiles si le genou est douloureux.
4 – Dans le but de prévenir le risque de phlébite un traitement par piqûres sous cutanées d’anticoagulants vous sera prescrit.
5 – La rééducation avec un kinésithérapeute vous sera prescrite, elle doit débuter à partir du cinquième jour post opératoire.
6 – En attendant vous devrez faire seul des exercices de contraction de la cuisse et d’extension du genou.
7 – Vous ne devrez pas : . Toucher ou souiller le pansement, les points, les plaies . Faire des efforts physiques avant autorisation
En général, sauf indication contraire, votre chirurgien vous reverra à deux mois de l’intervention. Si vous ressentez quelque chose d’anormal contactez le avant.
Des complications peuvent survenir malgré les précautions prises, elles sont peu fréquentes et variées, nous indiquons ci-dessous quelques unes caractéristiques (liste non exhaustive) :
– Des vaisseaux sanguins, nerfs ou ligaments peuvent être abîmés pendant ou après l’intervention suites à un gonflement trop important du mollet . Cela peut nécessiter une réparation ou créer des troubles de la mobilité ou de la sensibilité de la jambe.
– Un caillot de sang peut se former dans une veine réalisant une phlébite, puis migrer jusqu’au poumon : c’est l’embolie pulmonaire .C’est pour diminuer ce risque qu’un traitement préventif est prescrit.
– Des épanchements (gonflement du genou) de liquide synovial ou de sang peuvent survenir, le plus souvent ils régressent seuls avec le glaçage.
– Une infection peut se localiser dans votre articulation c’est ce qu’on appelle une arthrite il faut alors un traitement prolongé par antibiotiques et parfois une ré intervention.
– Des douleurs peuvent persister ou réapparaître, en relation notamment avec l’usure du cartilage. Dans l’immense majorité des cas tout se passera comme votre chirurgien vous l’aura indiqué et le résultat vous donnera satisfaction.
La réalisation :
L’intervention se réalise la plus part du temps sous anesthésie loco-régionale
Le chirurgien, après planification radiologique va réaliser une fracture du haut du tibia ou du bas du fémur.
Des plaques d’ostéotomie sur mesure ont connu un essor important ces dernières années. La déformation préopératoire et le résultat postopératoire désiré sont planifiés à l’aide de scanner pré-opératoire: Ainsi chaque patient bénéficie d’une plaque sur mesure, adapté à son cas, ce qui facilite le geste opératoire.
La contention de la fracture va nécessiter la pose d’une plaque avec parfois du temps une greffe osseuse. Un drainage pour évacuer l’hématome est éventuellement mis en place.
La durée de l’intervention est d’environ une heure .
Les suites :
L’hospitalisation est de 0 à 2 jours.
Un appuis soulagé par deux cannes doit être observé pendant 30 jours.
Après contrôle radio, l’appuis est ensuite repris de manière progressive.
L’arrêt de travail est habituellement de trois mois
Le résultat définitif est acquis 6 mois .

Dans certains cas la même procédure sera appliquée à un seul des trois compartiment du genou c’est alors une mini prothèse ou prothèse unicompartimentale( PUC).
Quand elle peut être utilisée il s’agit d’une intervention plus légère et aux suites plus simples qui donne de très bons résultats fonctionnels.

COMMENT S’ORGANISE UNE PTG ?
L intervention : (Voir techniques de pose filmées)
Le chirurgien effectue une incision (ouverture) de la peau de taille variable en fonction de votre cas, en général située sur le devant du genou. L’articulation est ouverte et nettoyée des débris de cartilage et des becs osseux dus à l’arthrose. Puis il va faire les coupes : celle du tibia est plate celles du fémur sont plus complexes pour reproduire la forme de l’os.
Nous utilisons, depuis 2004 ,la plus part du temps, des instruments électroniques pour nous assurer que les coupes qui sont effectuées sont bien celles qui ont été programmées on appelle cela la navigation.
Depuis 2009, nous utilisons une planification en trois dimensions permettant, pour certains genoux difficile, de concevoir des instruments sur mesure pour poser avec une grande précision les prothèses.
On effectue ensuite des essais pour s’assurer de la bonne tension des ligaments puis les pièces prothétiques vont être fixées à l’os en général par une résine nommée ciment chirurgical
Après avoir vérifié que tout fonctionne bien et après avoir infiltré le site opératoire de produits anti douleur le chirurgien refermera en laissant éventuellement un système d’injection intra articulaire d’anti douleurs puissants et des drains (tuyaux permettant l’évacuation du sang et des liquides).

Normalement :
– à trois semaines vous devez être capable d’étendre le genou complètement et le plier au moins à 90°, dans le cas contraire vous devrez consulter votre chirurgien plus tôt que prévu afin qu’il décide si une mobilisation du genou est nécessaire
– à six semaines vous pourrez marcher sans canne sur de courtes distances, conduire sur de petits trajets mais votre genou sera encore gonflé et fatigable
– à trois mois vous marcherez plus aisément mais la mobilité de votre genou pourra être encore incomplète, durant toute cette période vous poursuivrez la rééducation
– à six mois une vie courante normale pourra être reprise mais votre genou s’améliorera encore jusqu’à un an.
La marche, la natation, le vélo ou le golf pourront être repris par contre les sports avec impulsion réception (course par exemple) seront déconseillés.

* Apres l’intervention :
– Constitution d’hématome volumineux pouvant (rarement) imposer leur évacuation par chirurgie
– Difficulté de cicatrisation de la peau avec au maximum nécrose pouvant nécessiter des gestes complémentaires pour couvrir et protéger la prothèse
– Un caillot de sang peut se former dans une veine réalisant une phlébite, puis migrer jusqu’aux poumons : c’est l’embolie pulmonaire. Pour éviter cela un traitement préventif vous sera donné chaque jour il peut être complété selon votre état veineux par des bas de contention veineuse, en outre, une surveillance médicale s’attachera à dépister une phlébite au début pour la traiter
– Une infection peut se développer sur votre prothèse à partir de la plaie opératoire mais aussi à partir de toute infection que vous portez (dents, peau, urines, tube digestif, gorge, nez…). Il faudra alors, le plus souvent, une ou plusieurs opérations et prendre des antibiotiques de manière prolongée. Pour limiter ce risque des examens cliniques, biologiques et radiologiques seront réalisés avant l’intervention. Avant l’incision, une dose importante d’antibiotique vous est administrée. Il vous est conseillé en cas de fièvre, de rougeur et/ou douleur de la cicatrice, d’écoulement entre les points de prendre rapidement contact avec votre chirurgien.
– Apparition de calcifications dans ou autour de l’articulation qui limitent la mobilité
– Avec le temps (parfois de nombreuses années) et l’usure, votre prothèse peut prendre de la mobilité par rapport à l’os dans lequel elle est implantée : on parle alors de descellement. Ce qui nécessitera le remplacement de celle ci
La CAO per opératoire :
En per opératoire, un système de capteurs/émetteur et récepteurs de rayons infrarouges est placé sur le genou du patient et sur les instruments du chirurgien ce qui permet grâce à une caméra infra rouge de contrôler en temps réel la précision du geste opératoire. On peut ainsi corriger instantanément d’éventuels défauts dans l’orientation de la prothèse.

Quels sont les avantages de la CAO ?
La CAO garanti une plus grande précision dans la pose de la prothèse ce qui permet de mettre le genou dans les meilleures conditions possibles de récupération de la fonction pour assurer une plus longue survie de cette prothèse. L’imprécision des techniques conventionnelles est estimée aux alentours de 5%. Cette imprécision est inférieure à 3% avec l’utilisation de la CAO avec un léger avantage à la navigation.
En revanche, la navigation augmente la durée opératoire de l’ordre du ¼ heure.
Les deux méthodes sont en continuelle évolution , nous les utilisons depuis 2004 en ce qui concerne la navigation (apparue en 1998) et depuis 2009 en ce qui concerne les guides sur mesure apparus en France en Novembres 2009
Les suites opératoires
Sont habituellement plus longues que pour une première prothèse.
Elles peuvent être très différentes d’un patient à l’autre.
Votre chirurgien vous expliquera dans le détail les suites en fonction de votre cas.
Le résultat de cette chirurgie de reprise est généralement bon au plan de la douleur et de la mobilité.